Deadline, qui a dit deadline ???
Panique à bord de l'avion Cabichou's airlines. La première contribution a été rendue et validée (yeeepeee !!!), mais la deuxième doit impérativement être finie cette nuit, ou au petit matin pour que je puisse obtenir le précieux sésame.
Et je ne sais pourquoi, c'est dans ces cas-là que le petit diablotin assis sur mon épaule gauche en profite pour me souffler à l'oreille la bonne idée d'aller au choix faire une petite sieste/prendre un petit goûter/ regarder une série en VO/ buller/ rêver/ appeler ma cousine/etc.
Hé !!!!!!!! Il faut que ce soit fini DEMAIN !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Telle une autruche, je mets donc la tête dans le sac, réservant aux heures nocturnes les affres et angoisses de mon cerveau qui flambe face à l'imminence de l'échéance...
Adrénaline quand tu nous tiens...
Comme on peut le constater, le cabichou est un animal procrastinateur... mais il se soigne !
Je me raisonne et m'assois devant le PC : une phrase pour mon billet, une phrase pour mon CC (commentaire composé pour les non-initiés), un clic sur mon site de profs préféré, un clic sur mon forum d'agrégatifs préféré, une phrase pour mon CC. A ce rythme-là, j'aurais fini... dans trois mois.
Qu'à cela ne tienne, j'accélère le rythme. Faisons d'abord ce qui demande le moins de réflexion. (je ne réfléchis qu'entre 22h et 2h du matin, seulement quand je ne dors pas...) Copions les citations que nous utiliserons.
Ahhhhhhhhhhh !!!!!! voilà qui est bien, la page n'est déjà plus blanche !!! (même si ce n'est qu'une illusion d'optique).
A quelques pas de là; le brouillon m'attend sur mon autre bureau; et je fais l'aller-retour entre l'ordi et le plan en cours d'élaboration à la moindre idée fulgurante qui me traverse l'esprit (attention aux claquages...)
Bref, bon an mal an, j'avance et je relèvrai le défi d'avoir fini demain matin, dussé-je y passer toute la nuit.
Le petit diablotin sur mon épaule boude. Non, cette année, je n'abandonnerai pas pour cause de flemmingite aiguë.
Je pénètre peu à peu dans les méandres de la poésie de Césaire, nostalgique. . Cette île et son histoire sont un peu devenues les miennes, par procuration. Elles font partie de l'identité de mes enfants.